L’Avocat de Michel Thierry Atangana interdit de séjourner au Cameroun, la réaction de CCL Liberation
Maître Gilbert Collard, Avocat au barreau de Marseille, régulièrement constitué pour défendre Michel Thierry Atangana, s'est vu refuser un visa d'entrée au Cameroun alors qu'il devait se rendre à Yaoundé le 31 janvier 2011 pour défendre son client au cours de l'audience du 3 février 2011. Le Comité citoyen pour la libération des prisonniers politiques Camerounais (CCL-LIBERATION) s'insurge contre cette décision d'un diplomate qui va à l'encontre de l'Accord de 1974 entre la France et le Cameroun au sujet de la coopération entre les deux pays en matière de justice.
Selon le quotidien Le Messager dans sa parution de ce jour, il s'agirait du deuxième refus qu'essuie Maître Gilbert Collard. La première était motivée selon la même source par un passeport déjà presque à expiration parce que n'étant valide que pour 5 mois au lieu de 6 comme voulu par les autorités consulaires. Alors que Maître Collard croyait résoudre le problème en se faisant établir un autre document de voyage, il a dû essuyer un autre refus.
La partie camerounaise vient ainsi de violer l'Accord de 1974 entre le Cameroun et la France qui stipule en son article 33 que : " les avocats camerounais inscrits à un barreau camerounais peuvent assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions françaises. A titre de réciprocité, les avocats français inscrits à un barreau français peuvent assister ou représenter les parties devant toutes les juridictions camerounaises ". Michel Thierry Atangana avait déjà été jugé en 1997 au cours d'une première affaire sans conseil. Son avocat de l'époque, Maître Ndiaye, avait été irrégulièrement expulsé de la salle d'audience. En son absence, Michel Thierry Atangana avait écopé de 15 ans de prison ferme. Il est depuis lors détenu dans les locaux de la gendarmerie à Yaoundé
CCL Liberation, est indigné par ce manquement de la part des autorités camerounaises et demande au gouvernement camerounais de respecter les textes qu'ils ont eux-mêmes parafés en 1974 au sujet de la coopération entre les deux pays en matière de justice
Exige une enquête judiciaire pour établir les responsabilités des diplomates en poste à Paris à l'origine de cette "faute lourde" Appelle à la Mobilisation générale des journalistes en vue de dénoncer cette entrave aux droits humains.
CCL Liberation invite les organisations nationales et internationales de promotion des droits humains d'engager une campagne nationale et internationale pour la libération immédiate de tous les prisonniers politiques au Cameroun Fait à
Bruxelles le 02 fevrier 2011
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