Freedom pour Paul Eric Kingué: Une page facebook de PEK fonctionnelle depuis la semaine dernière
L'ancien maire de la ville de Njombé Penja est incarcéré dépuis bientôt 4 ans à la prison de New bell à Douala au Cameroun. Que s’est-il passé ? Le gouvernement de la république a passé des accords avec une grosse firme française. Les paysans ont été expropriés et engagés comme ouvriers agricoles par cette société avec un salaire de catéchiste pour faire la culture intensive. Résultat, ces petites gens ne gagnent même pas assez pour survivre et l’inspection du travail n’est pas très enclin à faire respecter leurs droits. Cette société est devenue le dictateur de la localité. Chaque autorité y émargeant en bons d’essence et en cash ou autres faveurs est toute à la solde de cette société. Je le sais parce que je suis moi-même opérateur économique et je connais donc le système.
Voyant cette injustice et constatant un système d’évasion fiscale ayant cours tout au moins par rapport à sa commune, le Maire RDPC Paul Eric Kingue, pense naïvement que ceci ne reflète pas le projet de société de son parti, à savoir: rigueur et moralisation de notre pays. Il a donc l’audace de demander à cette grosse société, de payer les impôts qu’elle devait à la commune, au lieu de passer individuellement à la caisse de cette société, comme les autres autorités de la localité. Mal lui en a pris car, il a été incarcéré. On profite des événements de février 2008 pour lui coller des accusations tantôt de saccage, tantôt de détournement de fonds publics.
Selon le groupe de soutien à PEK, dans un premier temps, PEK est jugé et condamné pour le premier motif : 6 ans de prison. Comme il s’agit d’un dossier inventé de toute pièce, il fait appel. Il subit brimades, humiliations, menaces, tortures morales pendant trois ans à la prison tristement connue de New Bell avant que débute le procès en appel.
Au terme de cette longue procédure honteusement dilatoire, le procès en appel a donc lieu et, alors qu’il s’achemine logiquement vers un acquittement puisque rien ne peut être retenu contre lui, le tribunal le condamne quand-même à trois ans. Il apprend alors sa condamnation à dix ans pour détournement d’argent, jugement rendu sur base de témoignages plus que douteux et, (c’est écrit) d’un postulat (hypothèse qui reste à démontrer) à l’issue d’un procès auquel ni lui ni son avocat n’ont été conviés.
En ce moment (juillet 2011) un troisième procès est en cours. Au mépris des lois, PEK n’a jamais été entendu et, comme pour la deuxième affaire, le procès se déroule sans lui ni sa défense. Toujours au mépris des lois, sa requête en annulation pour défaut de procédure a été rejetée.
On a bien compris la manœuvre. P.E.Kinguè sera condamné à la peine maximale, fera appel et attendra en prison le temps qu’il faudra. Et ça… ça peut durer !
Il est temps d'arrêter avec cette punition inutile.
PEK paie du fait qu'il a voulu du bien pour sa population, il paie cher sa liberté d'expression
Sa page facebook est disponible sur le lien ci dessous
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Que peut-on faire ?
Camerounais, amis du Cameroun, défenseurs des droits humains, levez vous comme un seul homme pour dénoncer cette grave injustice.
Laissez un message sur sa page facebook http://www.facebook.com/home.php?sfrm=1#!/profile.php?id=100002601476087
Le groupe de soutien à PEK reçois vos emails à: luxjeux@pt.lu
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